Si vous avez une complémentaire santé individuelle, rien ne change à la retraite. Les cotisations à la sécurité sociale continue et vous ne pouvez pas être exclut de votre mutuelle à cause de votre âge.
Mais une complémentaire santé contractée au sein d’une entreprise s’arrête à la retraite. Cependant la loi Evin du 31 décembre 1989 oblige les organismes à proposer des contrats équivalents aux nouveaux retraités. Mais vous devez payer les cotisations seuls alors que les entreprises prennent en charge en moyenne 50% des versements. Aussi prés de la moitié des français possédant une complémentaire santé obligatoire d’entreprise changent de formule. De plus les remboursements de l’ancienne complémentaire ne sont souvent pas adaptés à la vieillesse.
Les complémentaires santé retraites s’adaptent aux séniors de plus en plus nombreux en France.
Elles proposent des remboursements renforcés pour les médecines douces comme la chiropractie et l’ostéopathie. Elles s’adaptent aussi aux affections particulières des séniors comme l’ostéoporose, les dépistages du cancer du côlon, les problèmes de vue et d’audition ou les infarctus. Les soins en service de gériatrie sont notamment très onéreux et peuvent atteindre 2500€ par mois. Les prestations d’assistances sont aussi renforcées.
Cependant les complémentaires séniors ne remboursent pas forcément plus que les complémentaires classiques. Mais celles-ci sont souvent fermées au moins de 65 ans. Toutefois il ne faut pas se limiter aux offres séniors et comparer l’ensemble des offres du marché. Mais les cotisations augmentent avec l’âge. Pour une personne de 60 ans, une formule s’élève en moyenne à 70€.
Les retraités avec une pension modeste peuvent obtenir une complémentaire santé gratuite avec la couverture maladie universelle. L’ensemble des ressources du foyer ne doit pas dépasser 7045,97 € par an pour une personne seule et 10 568,96 € pour un ménage. Au-delà une aide peut être demandée sous forme de crédit d’impôt de 400€ par ans pour les 60 ans et plus. Les demandes sont à faire à la caisse primaire d’assurance maladie.