En France, les organismes d’Assurance maladie de la Sécurité Sociale prennent en charge la majeure partie des frais de santé, mais toutes les dépenses ne sont pas remboursées à 100 %. Les complémentaires santé prennent alors le relais, s’acquittant d’une partie ou de la totalité des sommes laissées à la charge du patient.
Si la souscription à une complémentaire santé n’est pas obligatoire, elle est donc vivement conseillée, d’autant plus que les frais non remboursés par la Sécurité Sociale se font de plus en plus nombreux.
Toute personne peut souscrire à une complémentaire santé, dès lors qu’elle est affiliée au régime de la Sécurité Sociale correspondant à son statut (étudiant, salarié, agriculteur, profession libérale, etc…).
Deux types d’organismes proposent des complémentaires santé : les mutuelles et les assurances.
Les mutuelles, régies par le Code de la Mutualité, sont des organismes à but non lucratif fonctionnant sur le principe de la solidarité.
Les assurances, quant à elles, sont des entreprises commerciales régies par le Code des Assurances. Elles suivent donc un objectif de rentabilité.
Le choix de l’une ou l’autre formule reste à la convenance de chacun. Pour chaque type d’organisme, l’adhésion peut se faire individuellement ou pour le compte d’un groupe de personnes (famille, concubins, employés d’une même entreprise…).
Les personnes aux faibles revenus n’ayant pas les moyens de souscrire à une complémentaire santé privée peuvent bénéficier de la CMU Complémentaire (Couverture Maladie Universelle), sous réserve d’en faire la demande et de ne pas dépasser un certain plafond de ressources.
La Sécurité Sociale dispose également d’un fond d’aide à l’Acquisition d’une Complémentaire Santé (ACS) pour permettre aux personnes disposant de revenus faibles mais légèrement supérieurs au plafond de la CMU d’obtenir une aide pour financer une complémentaire santé.